La Nouvelle-Écosse voit d’un bon œil les possibilités que l’Accord de libre-échange canadien (ALEC) offre aux entreprises et aux citoyens de la province par le truchement d’un commerce intérieur plus libre, d’une plus grande mobilité de la main-d’œuvre et d’un approvisionnement plus ouvert.
« L’ALEC mettra en place des règles qui rendront les choses plus faciles et moins coûteuses pour les entreprises néo-écossaises qui voudront vendre leurs biens et leurs services partout au Canada, a déclaré le premier ministre Stephen McNeil. En tant que chef de file dans la promotion d’un cadre réglementaire progressiste pour les entreprises qui veulent faire affaire avec nos homologues de l’Atlantique, nous avons beaucoup à gagner de l’ALEC et de son accent sur la réduction des obstacles réglementaires. »
L’Accord devrait entrer en vigueur le 1er juillet. Il crée également un nouveau cadre pour intensifier le commerce interprovincial dans les secteurs comme l’alcool et les services financiers.
Au plan national, le commerce intérieur se chiffre à 400 milliards de dollars et représente grosso modo 20 pour 100 du produit intérieur brut (PIB) du Canada. Environ la moitié du commerce des biens et des services en Nouvelle-Écosse se fait avec d’autres provinces.
Selon un récent rapport du Conseil économique des provinces de l’Atlantique, l’élimination des obstacles au commerce entre les 10 provinces canadiennes favoriserait à long terme le PIB du Canada atlantique et ces gains pourraient s’élever jusqu’à 7,6 pour 100 du PIB, ou 8,5 milliards de dollars.
« Les nouvelles politiques d’ouverture des marchés de l’ALEC, qui visent des secteurs qui étaient auparavant fermés, offriront aux petites et moyennes entreprises de la province plus de possibilités de soumissionner des contrats publics partout au Canada, de préciser le ministre du Commerce, Michel Samson. Les entreprises qui fonctionnent dans des professions réglementées, comme les ingénieurs et les architectes, pourront soumissionner plus facilement les contrats du gouvernement. »
Il existera un cadre plus ouvert pour l’approvisionnement dans le secteur de l’énergie, et plus de 4,7 milliards de dollars en contrats d’approvisionnement seront ainsi ouverts à une concurrence plus étendue.
L’ALEC comporte également une Table de conciliation et de coopération en matière réglementaire qui travaillera avec les intervenants pour cerner et régler les différences réglementaires qui sont des obstacles au commerce. Le Bureau de l’efficacité de la réglementation et des services a réalisé un certain nombre d’initiatives d’harmonisation dans la région de l’Atlantique aux chapitres des transports, de l’indemnisation des travailleurs et de la santé et de la sécurité au travail. Le nouveau processus national de rapprochement réglementaire fournit une occasion d’élargir le travail qui se fait en région.
« Les petites entreprises ont demandé aux premiers ministres canadiens de faire du commerce intérieur une priorité, souligne Jordi Morgan, vice-président pour l’Atlantique de la Fédération canadienne pour l’entreprise indépendante. La fédération est heureuse que les négociations aient donné cet accord ambitieux et nous attendons avec impatience de travailler avec les partenaires gouvernementaux et les entreprises dans sa mise en œuvre en Nouvelle-Écosse. »
« L’accroissement de l’accès aux consommateurs d’ici et sur les marchés internationaux est essentiel à la croissance à long terme des manufacturiers canadiens, soutient Michel Raymond, vice-président pour la Nouvelle-Écosse des Manufacturiers et Exportateurs du Canada. Nous saluons les efforts des ministres fédéral-provinciaux-territoriaux du commerce intérieur en vue de créer des chances égales pour tous les intéressés, et ce en assurant l’alignement sur les règles internationales et en veillant à ce que les entreprises canadiennes soient traitées de manière aussi favorable que les entreprises étrangères. »
POUR DIFFUSION :
La Nouvelle-Écosse voit d’un bon œil les possibilités que
l’Accord de libre-échange canadien offre à nos entreprises et à
nos citoyens par le truchement d’un commerce intérieur plus
libre, d’une plus grande mobilité de la main-d’œuvre et d’un
approvisionnement plus ouvert.
Le premier ministre Stephen McNeil dit que l’Accord mettra
en place des règles qui rendront les choses plus faciles et
moins coûteuses pour les entreprises néo-écossaises qui voudront
vendre leurs biens et leurs services partout au Canada.
L’Accord entrera en vigueur le 1er juillet. Il crée
également un nouveau cadre pour intensifier le commerce
interprovincial dans les secteurs comme l’alcool et les services
financiers.
Au plan national, le commerce intérieur se chiffre à 400
milliards de dollars et représente grosso modo 20 pour 100 du
produit intérieur brut du Canada. Environ la moitié du commerce
des biens et des services en Nouvelle-Écosse se fait avec
d’autres provinces.
Selon un récent rapport du Conseil économique des provinces
de l’Atlantique, l’élimination des obstacles au commerce entre
les provinces canadiennes pourrait faire grimper le PIB de la
région de 8,5 milliards de dollars.
Le ministre du Commerce, Michel Samson, dit que les
nouvelles politiques d’ouverture des marchés contenues dans
l’Accord offriront aux petites et moyennes entreprises de la
province plus de possibilités de soumissionner des contrats
publics partout au Canada.
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